. Autrice - illustratrice jeunesse
. Tournefeuille - Haute-Garonne (31)


mardi 28 janvier 2020

Une princesse dans Toulouscope :)


A la rencontre de l’auteur-illustratrice toulousaine Céline Monchoux et de son ovni littéraire !


– Au Boudu livre –
Une chronique pensée et rédigée par Eva Kopp, auteure et chroniqueuse littéraire pour Toulouscope, sur la base d’une interview de l’auteur-illustratrice toulousaine Céline Monchoux –


Il était une fois
UNE PRINCESSE PERDUE DANS LA NUIT
Le conte d’une princesse manipulée par un monstre déguisé en roi
 
UNE PRINCESSE PERDUE DANS LA NUIT
Céline Monchoux
INDIGRAPHE, Édition inspirante
ISBN 978-2-38080-004-3
144 pages
Pour les lecteurs de 12 à 112 ans
12,90€



Conte, livre de développement personnel, roman pour adolescents ou encore, nouvelle pour les plus grands, UNE PRINCESSE PERDUE DANS LA NUIT est un OVNI littéraire.

“Capucine, capricieuse”. Dans la tête des gens, quand on est une princesse et qu’on a des fées pour marraines, on ne peut pas être malheureuse. Pourtant, après quelques années de bonheur, le roi change d’attitude. Merveilleux avec ses sujets, il délaisse et dénigre de plus en plus la jeune princesse. Capucine fait tout ce qu’elle peut pour restaurer leur relation mais la situation ne cesse d’empirer. Incomprise de tous et pour se sauver elle-même, Capucine ne devrait-elle pas fuir le château ?

Lorsque Capucine choisit de naître et de devenir la fille du roi et de la reine du royaume, elle se plaît à s’imaginer une vie à venir digne d’un conte de fées. Un roi bon et généreux, une reine amoureuse et investie auprès du peuple, des marraines fées pour veiller sur Capucine… L’histoire peut débuter…
Une vie de contes de fées, sans dragon et sans sorcière à l’horizon. Une vie rose à paillettes avec supplément charmes et merveilleux.
Mais les monstres sont parfois déguisés et la violence invisible pour qui ne la subit pas. D’ailleurs, est-ce vraiment de la violence ? N’est-ce pas tout simplement une perception biaisée par l’égo ?
Non, Capucine n’est pas capricieuse, quoi qu’en dise le roi. La manipulation affective effrite l’estime de soi et fait vaciller la raison. Comment prendre conscience de cette manipulation lorsque l’amour et la confiance ne permettent pas même de l’envisager ?
Pour enfin s’aimer et, peut-être, rencontrer un jour l’amour, Capucine doit se libérer de l’illusion collective pour écrire sa propre histoire.

UNE PRINCESSE PERDUE DANS LA NUIT offre des clefs insoupçonnées avec un oracle qui parle sans juger et permet de rendre lisibles les rouages invisibles de la manipulation.
Parce que la manipulation affective peut s’exercer au sein du couple, de la relation amicale mais aussi de la sphère familiale,
Parce que de nombreuses victimes s’imaginent être des princesses capricieuses alors qu’elles sont le jouet de bourreaux charmants,
UNE PRINCESSE PERDUE DANS LA NUIT est un livre à lire, à partager et à offrir.
Pour les lecteurs de 12 à 112 ans, parce que, comme le dit si bien Céline Monchoux, « Il n’y a pas d’âge pour rebondir ».


ENTRETIEN AVEC CÉLINE MONCHOUX
Autrice d’UNE PRINCESSE PERDUE DANS LA NUIT
   

 

* Comment vous est venue l’idée de ce conte pour lecteurs de 12 à 112 ans ?
Quand j’ai entendu parler pour la première fois de « violences invisibles », ces mots, contradictoires à mes yeux, m’ont interrogée et j’ai voulu explorer par l’écriture comment ce phénomène pouvait s’exprimer. Je l’ai alors écrit sans penser à l’édition… À l’époque j’étais encore professeure des écoles. Pour donner de la légèreté au récit, j’avais choisi la forme du conte.

Quand j’ai quitté l’enseignement pour devenir autrice-illustratrice, la question de la publication de ce texte s’est posée. Compte-tenu de la complexité du sujet, j’avais besoin de l’avis de professionnels sur les mécanismes en jeu. J’ai demandé à une amie psychologue, ainsi qu’à une sophrologue spécialisée dans l’aide aux victimes de pervers narcissiques, de lire le roman pour m’assurer de la justesse des propos.
Leurs retours m’ont permis d’affiner certains aspects de la manipulation affective.

*  De l’écriture à l’édition d’UNE PRINCESSE PERDUE DANS LA NUIT, quel a été le cheminement ?
Si j’étais rassurée sur le fond, le décalage entre la gravité du sujet et la légèreté de la forme m’ont questionnée. Je ne savais pas à quelle maison d’édition pourrait correspondre cet OVNI littéraire. Jusqu’au jour où l’Édition inspirante, INDIGRAPHE est apparue… et à Toulouse !
Une rencontre en tête à tête avec Sylvain Martin, l’éditeur, et j’ai su immédiatement que le conte serait bien accompagné.
Après un retour enthousiaste, grâce à ses remarques constructives, j’ai complété le récit en y apportant quelques clés sur les mécanismes en jeux, par exemple : comment devient-on pervers narcissique ? Comment peut-on se libérer d’une relation toxique ?

***************
* Comment écrivez-vous ?
Face à la baie vitrée donnant sur mon jardin. Soleil, ciel, verdure.
* Un rituel d’autrice-illustratrice ?
Une boisson chaude à portée de main. Toujours.
* D’autres projets littéraires en vue ?
Dans un tout autre registre, un projet d’histoire en chansons pour les jeunes enfants, sur le thème de la peur de l’inconnu.


Ô Toulouse

Toulouse c’est …
toulouse_Toulouscope
Tout simplement : Ma vi(ll)e en rose
Un souvenir : La fête !
Un lieu : Les berges de la Garonne, lieu à la fois vivant et paisible
Un restaurant : Le Bateau Lavoir, pour sa générosité et sa convivialité !
Une gourmandise : La chocolatine !


Dédicaces à venir 

– 2 février, au Salon du livre de Fonbeauzard, de 10h à 18h
– 1er mars, au Salon du livre et de la BD de Nègrepelisse, de 9h à 18h

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Un grand merci à Eva Kopp pour l’idée, la conception et la rédaction de cet article
et à Céline Monchoux pour cet entretien exclusif et pour s’être prêtée à notre jeu « Ô Toulouse » !

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